La lettre des Z'amis de Zachée

4e édition – Juillet 2016

Les Z'actus

Le parcours Zachée s’enrichit avec l’écologie !

Couv livret2 nouveautés :

  • Une nouvelle édition du livre est prévue pour début septembre, intégrant le nouvel enseignement de Pierre-Yves Gomez (« Prendre soin de la Création ») avec les nouveaux exercices.
  • Les éditions de l’Emmanuel lancent le livret « Ecologie et art de vivre chrétien ». Il est destiné à tous ceux, plus ou moins proches de l’Eglise, qui veulent approfondir le thème de l’écologie et se mettre en chemin pour agir concrètement dans leur quotidien. Il a été conçu avec la pédagogie du parcours Zachée, concrète et accessible à tous, avec des exercices et un CD d’enseignements sur le thème de la Création et à travers les deux premiers volets du parcours : « Prendre soin de la Création » et « Etre acteur de la Création ». Ce livret est un bel avant-goût du parcours pour des personnes qui ne connaissent pas encore… nous comptons sur vous pour le faire découvrir largement autour de vous !

La miséricorde, cœur de l’art de vivre chrétien

Zachée est présent pendant les 10 jubilés de la miséricorde à Paray-le-Monial cet été à travers le stand et des carrefours ayant pour thème « La miséricorde, cœur de l’art de vivre chrétien »… une bonne occasion pour inviter amis, famille, collègues, voisins, à découvrir ce fabuleux trésor de la doctrine sociale de l’Eglise auquel vous avez goûté grâce au parcours Zachée ! Infos et inscriptions ici 

Engagez-vous, qu’ils disaient… !

L’été peut être un temps propice de relecture de l’année écoulée et de réflexion pour l’année prochaine : qu’est-ce que le parcours Zachée a changé en moi personnellement ? Comment permettre que tout ce qui a été semé cette année grandisse pour porter du fruit autour de moi ?

Retrouvez sur le site une liste non exhaustive d’engagements… que ce soit dans l’Eglise ou dans la société civile, l’important est de se mettre en route pour témoigner concrètement de cet art de vivre chrétien proposé par l’Eglise pour bâtir la civilisation de l’amour !

Découvrez aussi Talents et Foi, une association qui permet à des bénévoles compétents de se mettre au service des organisations chrétiennes en proposant des missions ponctuelles de toutes sortes (audit, conseil, marketing…) ! Oserez-vous vous lancer dans l’aventure ?

Les Z'actus

Témoignage Parcours Zachée – Alexis, 28 ans

Alexis nous partage ce que lui a apporté le parcours Zachée, et l’engagement qu’il a pris à la suite pour continuer à être missionnaire du quotidien !

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Extrait de l’encyclique du Pape François, Laudato Si, § 97 :

« Le Seigneur pouvait inviter les autres à être attentifs à la beauté qu’il y a dans le monde, parce qu’il était lui-même en contact permanent avec la nature et y prêtait une attention pleine d’affection et de stupéfaction. Quand il parcourait chaque coin de sa terre, il s’arrêtait pour contempler la beauté semée par son Père, et il invitait ses disciples à reconnaître dans les choses un message divin : « Levez les yeux et regardez les champs, ils sont blancs pour la moisson » (Jn 4, 35). « Le Royaume des Cieux est semblable à un grain de sénevé qu’un homme a pris et semé dans son champ. C’est bien la plus petite de toutes les graines, mais quand il a poussé, c’est la plus grande des plantes potagères, qui devient même un arbre » (Mt 13, 31-32). »

En début de journée (10 minutes) : Aujourd’hui, je vais prendre conscience que la contemplation du monde ne se fait pas que devant un beau paysage… Mais à tout moment de la journée, je dois pouvoir m’émerveiller de ce don gratuit qu’est la Création. Mais je vais aussi prendre conscience que si je ne prends pas la peine de contempler régulièrement la nature, je ne peux pas la respecter et donc je ne peux pas être un acteur de la Création !

Exercice du jour : A 3 reprises dans la journée, je vais rendre grâce au Seigneur pour la beauté du monde qu’il m‘a donné d’habiter et dans lequel je suis invité à agir. Ce soir, je ferai mémoire de ces moments.
Je prie pour les artistes, les peintres, les musiciens, les poètes qui, dans tous les temps, ont chanté la gloire de la Création même avec des mots profanes.

Examen du soir : En notant les 3 moments que j’ai observés dans la journée, je réfléchis au temps que je prends, en vérité, à contempler la Création. Est-ce que c’est épisodique, par accident ou bien est-ce que je prends résolument un temps régulier pour louer Dieu pour Sa Création ? En quoi je suis alors pleinement acteur de la Création ?

– Notez les 3 moments de contemplation de la Création aujourd’hu : qu’est-ce qui était beau dans ce que j’ai contemplé ?

– En général, je prends le temps de contempler la création :

  • en vacances : plutôt / parfois / jamais
  • le week-end : plutôt / parfois / jamais
  • au quotidien : plutôt / parfois / jamais

– Quelle leçon j’en tire pour l’équilibre de ma vie ?

Extrait du livret « Ecologie et art de vivre chrétien » (exercice N°5 : contempler la Création) 

Au coucher : Je rends grâce à Dieu pour la beauté du monde, celle que je vois et celle que je ne vois pas. Je médite un moment sur le fait que cette beauté révèle Sa présence. Je lis à haute voix le psaume 104 ci-dessous :

« Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Revêtu de magnificence, tu as pour manteau la lumière ! Comme une tenture, tu déploies les cieux, tu élèves dans leurs eaux tes demeures ; des nuées, tu te fais un char, tu t’avances sur les ailes du vent ; tu prends les vents pour messagers, pour serviteurs, les flammes des éclairs. Tu as donné son assise à la terre : qu’elle reste inébranlable au cours des temps. Tu l’as vêtue de l’abîme des mers : les eaux couvraient même les montagnes ; à ta menace, elles prennent la fuite, effrayées par le tonnerre de ta voix. Elles passent les montagnes, se ruent dans les vallées vers le lieu que tu leur as préparé. Tu leur imposes la limite à ne pas franchir : qu’elles ne reviennent jamais couvrir la terre. Dans les ravins tu fais jaillir des sources et l’eau chemine au creux des montagnes ; elle abreuve les bêtes des champs : l’âne sauvage y calme sa soif ; les oiseaux séjournent près d’elle : dans le feuillage on entend leurs cris. De tes demeures tu abreuves les montagnes, et la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ; tu fais pousser les prairies pour les troupeaux, et les champs pour l’homme qui travaille. De la terre il tire son pain : le vin qui réjouit le cœur de l’homme, l’huile qui adoucit son visage, et le pain qui fortifie le cœur de l’homme. Les arbres du Seigneur se rassasient, les cèdres qu’il a plantés au Liban ; c’est là que vient nicher le passereau, et la cigogne a sa maison dans les cyprès ; aux chamois, les hautes montagnes, aux marmottes, l’abri des rochers. Tu fis la lune qui marque les temps et le soleil qui connaît l’heure de son coucher. Tu fais descendre les ténèbres, la nuit vient : les animaux dans la forêt s’éveillent ; le lionceau rugit vers sa proie, il réclame à Dieu sa nourriture. Quand paraît le soleil, ils se retirent : chacun gagne son repaire. L’homme sort pour son ouvrage, pour son travail, jusqu’au soir. Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! + Tout cela, ta sagesse l’a fait ; * la terre s’emplit de tes biens. Voici l’immensité de la mer, son grouillement innombrable d’animaux grands et petits, ses bateaux qui voyagent, et Léviathan que tu fis pour qu’il serve à tes jeux. Tous, ils comptent sur toi pour recevoir leur nourriture au temps voulu. Tu donnes : eux, ils ramassent ; tu ouvres la main : ils sont comblés. Tu caches ton visage : ils s’épouvantent ; tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre. Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses œuvres ! Il regarde la terre : elle tremble ; il touche les montagnes : elles brûlent. Je veux chanter au Seigneur tant que je vis ; je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure. Que mon poème lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur. Que les pécheurs disparaissent de la terre ! Que les impies n’existent plus ! Bénis le Seigneur, ô mon âme ! »